Le diagnostic de performance énergétique évalue les performances énergétiques des biens immobiliers, notamment des habitations. Sa réalisation précède la vente ou la location, car ce DPE apparaît dans les annonces immobilières. Ses résultats s’affichent sous la forme d’une étiquette énergie et d’une étiquette climat, avec un code couleur et une lettre de A à G. Le contenu des étiquettes et les critères d’attribution du classement énergétique ont changé le 1er juillet 2021. La plus mauvaise performance entre consommation d’énergie primaire et émissions de gaz à effet de serre détermine désormais la classe énergétique du logement. La refonte du DPE a aussi permis de rendre le diagnostic plus fiable et opposable juridiquement.
Outre l’étiquette énergie double-seuil et l’opposabilité, le nouveau DPE est clair et fiable :
• Généralisation de la méthode 3CL perfectionnée, suppression du DPE sur factures
• Prise en compte de 5 postes de consommation dont l’éclairage et les auxiliaires
• Nouveaux indicateurs : confort d’été, coût des consommations annuelles d’énergie, qualité globale de l’isolation, schéma de répartition des déperditions thermiques…
• Recommandation d’usage de travaux plus précises, et regroupées en bouquets de travaux (prioritaires ou pour atteindre un niveau performant) avec gains énergétiques
Le DPE est maintenant aussi au cœur de la politique de rénovation énergétique des logements. De nombreuses mesures s’appuient désormais sur la classe énergie du diagnostic énergétique. Les diagnostics de performance énergétique sont valables dix ans, à l’exception de ceux réalisés avant le 1er juillet 2021, à renouveler avant le 1er janvier 2023 (obtenus avant janvier 2017) ou avant le 1er janvier 2025 (effectués entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021).